Au moment où vous lisez ces lignes, les dernières parcelles de forêts anciennes se font abattre, les forêts boréales sont aspergées de pesticides toxiques et les populations de saumons sont en danger sur les deux côtes du Canada.
La science nous dit que nous devons protéger la nature pour limiter le dérèglement climatique, mais les industries exploitantes continuent de la détruire sans se soucier de la souveraineté des peuples autochtones.
Les entreprises s'en tirent avec cette lamentable façon de faire car la politique canadienne protège les pollueurs. La loi canadienne ne fonctionnera pas tant que cette situation perdurera.
Pour y remédier, nous avons besoin d'une nouvelle loi sur la biodiversité qui préserverait les riches écosystèmes du Canada. Cette loi doit respecter la souveraineté des peuples autochtones, demander aux entreprises de rendre des comptes et établir des objectifs fermes de protection de la nature.
Le ministre canadien de l'Environnement et du Changement climatique, Steven Guilbeault, a le pouvoir de faire changer les choses. Ensemble, montrons-lui que nous en avons assez de voir les entreprises être priorisées au détriment des droits des peuples autochtones et de l'environnement. Nous ne sommes pas séparé·es du monde naturel, nous en faisons partie. Il est grand temps de repenser notre relation avec la nature et de reconnaître la valeur de toute vie sur Terre.
Dites à Steven Guilbeault de s'engager à adopter une loi solide sur la biodiversité qui respecte les droits des peuples autochtones et préserve la nature.