Les femmes sont deux fois plus vulnérables à la démence que les hommes et elles représentent près de 70 % des nouveaux cas d'alzheimer. Pourtant, les recherchent portent généralement sur des sujets mâles.
Pour mieux comprendre pourquoi les maladies du vieillissement cérébral frappent les femmes de manière disproportionnée, nos travaux de recherche doivent tenir compte des différences de sexe et de genre.
En 2021, une équipe de l'Université de Calgary dirigée par Jonathan Epp a remporté une subvention dans le cadre du programme de subventions complémentaires : Tenir compte du sexe et du genre de la Fondation Brain Canada et de Women's Brain Health Initiative afin d'étudier les différences de sexes par rapport au déclin cognitif. Ces chercheurs font progresser le développement de stratégies pour freiner les ravages de la maladie d'Alzheimer sur la fonction cognitive.
La complexité des troubles et maladies neurologiques fait en sorte que la science doit les aborder dans une optique d'équité.
Aidez-nous à faire connaître l'importance des considérations de sexe et de genre en recherche, afin que nous puissions aller au fond des grands enjeux de santé et trouver des solutions novatrices.
Le saviez-vous ?
L'exercice amène plus de sang et d'oxygène vers le cerveau. Il aide aussi à prévenir la maladie d'Alzheimer et la démence chez les femmes.
Les travaux de Cindy Barha cherchent à différencier les stratégies de prévention de la démence en fonction du sexe, notamment par des interventions d'exercice, et ce, de manière à élaborer des directives d'exercice personnalisées et à favoriser la santé cérébrale.
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